En 2022, la Cop 15 de la Biodiversité prend l’engagement pour la première fois de protéger 30 % des terres et 30% des mers d’ici 2030, tandis que la COP 27 met l’accent sur l’importance des solutions fondées sur la nature afin de lutter contre les impacts du changement climatique. Dans les Outre-mer, les femmes des communautés locales, en charge de la gestion des ressources naturelles et de la transmission des savoirs, n’ont pas attendu pour mettre en place des solutions alternatives car elles subissent les conséquences du réchauffement climatique sur la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et même le recul de l’éducation; renforçant les inégalités de genre. C’est pourquoi les femmes font entendre leur voix et agissent. Elles sont à l’avant-garde de stratégies permettant de faire face aux changements climatiques, souvent à l’échelle communautaire et locale. Elles utilisent par exemple activement leurs connaissances traditionnelles comme dans le Pacifique où le tressage de pandanus est utilisé comme alternative au plastique dans les Iles Australes.

Sur tous les territoires, en raison de leur relation étroite avec leur environnement, elles jouent un rôle de premier plan dans la défense, la préservation et la protection des écosystèmes abîmés comme par exemple dans la gestion des ressources côtières, de la mangrove ou de la forêt comme en Nouvelle-Calédonie avec la prévention des feux de forêt à partir des savoirs kanak.

Cette intégration de la sagesse traditionnelle et des nouvelles technologies pour s’adapter aux impacts du changement climatique ouvre la voie à de nouveaux partenariats et à des modes de pensée innovants basés sur la solidarité et l’intergénérationnel.

Le projet vise à promouvoir les savoirs ancestraux écologiques et la capacité d’adaptation des femmes à travers la mise en place d’ateliers de transmission (documentés et filmés) afin de leur donner accés à une meilleure autonomisation économique mais aussi de leur donner des outils de formation et de plaidoyer pour valoriser leurs savoirs et mieux participer aux prises de décisions.

Notre plateforme d’échanges et de savoirs est en ligne à l’adresse delamerealaterre.com

De la Mère à la Terre en Outre-Mer pour construire ensemble un monde plus durable et plus respectueux des droits des femmes.