“Les droits des femmes et des filles doivent être au centre de l’action climatique” assurait la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, à la COP 28, en décembre 2023.

Dans les Outre-mer, où se concentrent 80% de la biodiversité française et 10% de la biodiversité marine, la population subit plus les conséquences de la crise climatique . C’est pourquoi, la recherche d’un mode de développement durable s’impose pour les 2,8 millions d’ultramarins et en particulier les 1,4 millions de femmes, en charge de la gestion des ressources naturelles et de la transmission des savoirs.

Aujourd’hui, elles font entendre leur voix et agissent. Elles sont à l’avant-garde de stratégies permettant de faire face aux changements climatiques, souvent à l’échelle communautaire et locale.

Elles utilisent par exemple activement leurs connaissances traditionnelles comme dans le Pacifique où le tressage de pandanus est utilisé comme alternative au plastique dans les Iles Australes ou le jardin créole en Guadeloupe une réponse à la Vie Chère.

Le projet de la Mère à la Terre vise donc à promouvoir les savoirs issus de la nature à travers des ateliers de transmission (documentés et filmés) à destination des femmes afin qu’elles puissent gagner en autonomie, valoriser leur place et mieux participer aux prises de décisions.

Ainsi, ce projet participera à créer ensemble un monde plus juste et plus respectueux des droits des femmes.

La plateforme d’échanges et de savoirs est en ligne sur le site: delamerealaterre.com